Bigby Wolf – Fable – The Wolf among us
Une pensée me taraude franchement depuis qu’on a mis ma patte sur The Wolf Among Us.
Le personnage de Bigby est super classe. C’est une certitude. Si,si.
Mais il n’y a pas que ça. Il est intéressant de constater à quel point ce personnage ressemble à n’importe quel personnage. Pourtant, je sais que depuis que j’y joue, que ce personnage n’est aucun autre. Logique mais pas évident. Réfléchissez. Qu’est-ce qui fait que vous retenez ou vous attachez à un personnage ou même à une personne ?
Quelque part, ma fascination s’exprime au fond de mon coeur. J’ai peut-être un élément de réponse. Cela va sans doute au-delà du fait de simplement faire des choix. Ce personnage est humain parce que ses attitudes ne sont pas normées. Elles sont attendues mais pas normées. J’ai frôlé du doigt le coeur de cette âme là quand le jeu m’a permis un acte de violence absolument gratuit. Bien que dans le feu de l’action et en complète contradiction avec ma propre personnalité, cet acte a coulé de source (pour moi, car des amis ayant joué aussi, n’en sont pas du tout passé par là)) dans les événements qui m’entouraient à cet instant T là. Je ne suis pas quelqu’un de violent ( je crois ?) mais je peux être agressive, comme tout un chacun. Mon personnage a cet instant subissait brimades et doutes depuis le début de mon aventure et là, le jeu m’a laissé ouvrir les vannes. Quelle idée curieuse. Je me souviens avoir halluciné devant l’acte accompli. Incapable de vouloir revenir en arrière.
Le coeur battant, j’avais commencé par calmer mon personnage, reprendre ma raison, tenter de retrouver un sens. Mais les conséquences s’emballaient déjà et quelque part, quelque chose était scellé puisque c’était moi qui avait accepté d’aller aussi loin. Et je pense que c’est là que j’ai commencé à voir mon personnage différemment. Bigby n’était plus quelqu’un dont je suivais passivement l’histoire, mais bien un outil par lequel je vivais moi-même un morceau d’histoire.
C’est donner beaucoup de pouvoir à un jeu me direz-vous. C’est exagérer les choses. C’est aussi trop réfléchir.
Pourtant mon coeur battait dans ma gorge ce soir là.
Ce n’est pas un reproche. Ce n’est pas un compliment.
Bien qu’il y ait une dose massive d’admiration pour ceux qui peuvent concevoir de tels leviers, je trouve intéressant de réfléchir sur ce lien qui se crée.
J’aurai pu charger ma partie et refaire un autre choix, je ne l’ai pas fait.
J’aimerai pouvoir dire en quoi cette expérience là est différente de celle de Mass Effect… Peut-être une histoire d’être seule plutôt que de gérer un groupe… Peut-être une histoire d’affinité encore plus forte avec l’univers… Peut-être une compatibilité plus forte à cet instant là… C’est confus.
Je voulais néanmoins partager, ouvrir le débat, je serai curieuse de connaitre les moments qui vous ont marqué dans les jeux auxquels vous avez pu jouer ?
(Note : J’ai réussi à ne pas spoiler o/ )
faudra réaliser une pin-up pour donner un tribut total à la franchise gears of war afin de comprendre le cauchemar implanté en nous tous par le film Christine .
moi c’est con mais j’arrive pas à jouer les méchants. ça me donne mauvaise conscience. enfin après j’ai jamais joué à des jeux comme mass effect ou fable… mais sinon même dans oblivion et skyrim je fait de mon mieux pour me la jouer vertueux.. j’ai jamais voulu faire les quêtes d’assassins par exemple. je ne tue que les méchants! XD
Et pour un Jeu comme Quantum of Solace ,Fallout new vegas , je ne spoilerai pas non plus d’autant que le james bond est calqué sur le film ce qui rends plus grande encore sa jouabilité ,pas évident sans y avoir encore joué non plus de saisir la teneur en dualité d’une série comme far cry^^